Comment éviter d’avoir une attitude de jugement ?

Peu importe à quel point nous sommes tous imparfaits, nous considérons qu’il est de notre plus grand devoir de faire des trous dans les autres, peut-être qu’il est à notre disposition de juger les autres, leurs actions, leurs décisions, leurs choix, etc…

comment-arrêter-le-jugement

Peu importe à quel point nous sommes tous imparfaits, nous considérons qu’il est de notre plus grand devoir de faire des trous dans les autres, peut-être qu’il est à notre disposition de juger les autres, leurs actions, leurs décisions, leurs choix, etc. Il y aura peu d’entre nous qui font tout cela avec une intention juste et les autres le font simplement parce qu’ils sont des critiqueurs habituels. Ils se trompent sur le fait qu’ils ont été envoyés dans ce monde pour le réformer ainsi, eh bien ce n’est pas la bonne façon de procéder. Une attitude de jugement ne peut jamais aider à apporter une amélioration, au contraire, cela aggrave plutôt les choses. Nous allons donc ici vous guider et vous aider à vous débarrasser du jugement.

1. Observez profondément votre comportement

Analysez-vous et la façon dont vous regardez les autres, observez profondément votre comportement, voyez-vous quand vous dénigrez les autres ? Qu’est-ce qui vous pousse à penser de manière critique à un moment donné ? Peut-être que vous étiez bouleversé cette fois-là, ou vous pourriez avoir faim. En pensant de cette façon, vous finirez par comprendre la raison réelle de votre comportement derrière votre attitude de jugement, ce processus de réflexion profonde sur vous est la première étape pour prendre du recul par rapport au jugement.

2. Regardez vos propres potentiels

Faites une pause dans l’observation des autres et comptez vos potentiels ainsi que vos forces. Votre esprit brillant ne devrait pas gaspiller ses tripes en réfléchissant contre les autres, engager plutôt votre esprit pour matérialiser vos propres talents cachés. Vous pouvez faire beaucoup mieux que cela, alors utilisez vos compétences. En faisant cela, vous et votre esprit serez occupés sur quelque chose de constructif.

3. Comprendre l’existence de différentes perspectives

Considérer la perspective des autres ne nous rend pas seulement positifs et neutres, mais rompt plutôt le cycle des pensées négatives, vous apprenez une perspective totalement nouvelle et ensuite au lieu de porter un jugement, vous commencez à devenir empathique envers les autres.

4. Entourez-vous d’une équipe positive

Éloignez-vous de ceux qui bavardent habituellement sur les autres, se moquent des autres et ridiculisent les autres, ne les rejoignez pas. Essayez, plutôt, d’être avec ceux qui pensent positivement et répandent des vibrations positives.

5. Suggérer assez sans être négatif

Si vous voulez vraiment aider les autres, alors n’attirez pas leur attention par une attitude de jugement, transmettez plutôt vos suggestions de manière équitable sans aucune remarque.

Il faut beaucoup de courage pour porter un jugement sur vous-même plutôt que de harceler les autres tout le temps, il y a toujours plus d’une façon de dépouiller un chat. Si vous voulez identifier des choses chez une personne, faites le avec des mots doux et tendres. Juger n’est pas du tout la bonne méthode.
devperso.gulpes.com/comment-eviter-davoir-une-attitude-de-jugement/

LES NEUF COMMANDEMENTS

Commandements.jpg


(…) Les temps actuels nous demandent la conjonction de l’éthique et de la politique dans une anthro-politique qui intègre en elle les impératifs de l’éthique planétaire, qui ne peut s’affirmer qu’à partir de prises de conscience capitales :

1. La prise de conscience de l’identité humaine commune à travers les diversités d’individualité, de culture, de langue.

2. La prise de conscience de la communauté de destin qui lie désormais chaque destin humain à elui de la planète, y compris dans sa vie quotidienne.

3.*La prise de conscience que les relations entre humains sont ravagées par l’incompréhension, et que nous devons nous éduquer à la compréhension non seulement des proches, mais aussi des étrangers et lointains de notre planète.

4. La prise de conscience de la finitude humaine dans le cosmos, qui nous conduit à concevoir que, pour la première fois dans son histoire, l’humanité doit définir les limites de son expansion matérielle et corrélativement entreprendre son développement psychique, moral et spirituel.

5. La prise de conscience écologique de notre condition terrienne, qui comprend notre relation vitale avec la biosphère. La Terre, ce n’est pas l’addition d’une planète physique, d’une biosphère et d’une humanité. La Terre est une totalité complexe physique-biologique-anthropologique, où la Vie est une émergence de l’histoire de la Terre et l’homme une émergence de l’histoire de la vie. La relation de l’homme à la nature ne peut être conçue de façon réductrice ou de façon disjointe. L’humanité est une entité planétaire et biosphérique. L’être humain, à la fois naturel et surnaturel, doit se ressourcer dans la nature vivante et physique, dont il émerge et dont il se distingue par la culture, la pensée et la conscience. Notre lien consubstantiel avec la biosphère nous conduit à abandonner le rêve prométhéen de la maîtrise de la nature pour l’aspiration à la convivialité sur terre.

6. La prise de conscience de la nécessité vitale du double pilotage de la planète : la combinaison du pilotage conscient et réflexif de l’humanité avec le pilotage éco-organisateur inconscient de la nature.

7. La prise de conscience civique planétaire, c’est-à-dire de la responsabilité et de la solidarité envers les enfants de la Terre.

8. La prolongation dans le futur de l’éthique de la responsabilité et de la solidarité avec nos descendants [2], d’où la nécessité d’une conscience à téléobjectif visant haut et loin dans l’espace et le temps.

9. La prise de conscience de la Terre-Patrie comme communauté de destin d’origine/de perdition. L’idée de Terre-Patrie ne nie pas les solidarités nationales ou ethniques, et ne tend nullement à déraciner chacun hors de sa culture. Elle adjoint à nos enracinements un enracinement plus profond dans la communauté terrienne. L’idée de Terre-Patrie se substitue au cosmopolitisme abstrait qui ignorait les singularités culturelles et à l’internationalisme myope qui ignorait la réalité des patries. Elle apporte à la fraternité la source nécessaire de la maternité incluse dans le terme de « Patrie ». Pas de frères sans mère. À cela j’ajoute une communauté de perdition, puisque nous savons que nous sommes perdus dans le gigantesque univers, et que nous sommes tous voués à la souffrance et à la mort.

La mission anthropo-éthicopolitique du millénaire est d’accomplir l’unité planétaire dans la diversité.

Elle est de surmonter l’impuissance de l’humanité à se constituer en humanité, d’où la nécessité d’une politique de l’humanité [3].

Elle est de civiliser la Terre, menacée par le déchaînement des anciennes barbaries et la généralisation de la nouvelle barbarie glacée propre à la domination du calcul techno-économique, d’où la nécessité d’une politique de civilisation.

Elle est de réguler les quatre moteurs, déchaînés qui propulsent le vaisseau spatial Terre vers l’abîme :

(…) chacun des moteurs comporte une carence éthique radicale : la science exclut tout jugement de valeur et tout retour sur la conscience du scientifique ; la technique est purement instrumentale ; le profit envahit tous les domaines, y compris les êtres vivants et leurs gènes.

(…) L’humanisme planétaire est à la fois producteur et produit de l’éthique planétaire. L’éthique planétaire et l’éthique de l’humanité sont synonymes.

Il est remarquable que les premières grandes synthèses anthropo-éthiques soient venues non d’Occidentaux, mais de penseurs indiens intégrant les apports occidentaux (Ramakrishna, Vivekananda, Aurobindo).

Il est remarquable que les véritables autorités éthiques de notre planète, qui ont accédé à la conscience du problème général et de l’intérêt général de l’humanité, ont été ou sont des personnalités non occidentales : Gandhi, Nelson Mandela, le Dalaï-Lama, Octavio Paz, Aimé Césaire, Raimondo Pannikar.

Il est remarquable que les maux qui menacent la planète (pollution, péril nucléaire, manipulations génétiques, destructions culturelles, etc.) soient tous les produits de la rationalité occidentale (Wojciechowski). Le terrorisme planétaire lui-même, dans sa volonté de détruire l’Occident, n’a pu se développer que grâce aux techniques de l’Occident.

Il est non moins remarquable que droits de l’homme, droits de la femme, démocratie, laïcité sont nés en Occident. L’éthique planétaire ne peut être que symbiotique.

Extraits de Edgar MorinLa méthode 6 : éthique, p.183, Paris : Editions du Seuil, 2004, (Seuil, « Points Essais », n°555, 2006).

Notes

[1] agonique : de agonie

[2] Hans Jonas, Le Principe responsabilité. Une éthique pour la civilisation technicienne, Éd. du Cerf, 1995.

[3] La politique de l’humanité envisagerait les différents problèmes tels qu’ils se posent dans les différentes régions du globe ; elle viserait à assurer en priorité matérielle les disponibilités en eau, aliments, énergie, médicaments, et en priorité morale la réduction de la subordination et de l’humiliation dont souffre la plus grande partie de la population du globe…

JE DECLARE ! 💬

JE DECLARE QUE JE SUIS PRETRE A GRANDIR...

« Faites l’expérience du bonheur »|Livre audio complet |Louise Hay »

Retrouver ce livre audio dans la page « coin lecture » de ce blog.

 

À voir absolument : Sept règles de vie pour être heureux – (Extraites de l’oeuvre d’Arthur Schopenhauer) 👼

Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver sur mon blog de motivation pour la pensée positive, apaisante et inspirante…en espérant d’ailleurs bientôt vous trouver déjà dans de meilleures dispositions ? 😊

28792_11264832_10153066772886220_9069268006981143112_n1921774191365152833.jpg